Un article écrit par
Margot PIAU MOREAU
Face à l'urgence climatique, la décarbonation du secteur culturel n'est plus une option, mais une nécessité. Pourquoi décarboner le secteur culturel ? Quels sont les défis et les solutions concrètes pour une culture décarbonée ? Réponses dans cet article.
Au-delà de son rôle de créateur de lien social et de préservation du patrimoine, la culture possède le potentiel de façonner nos imaginaires. En racontant de nouveaux récits et en diffusant des visions différentes du futur, elle devient le moteur de transition de notre société.
Choisir de décarboner la culture, c’est préserver sa place de choix au sein de notre société. Mais c’est surtout choisir d’anticiper les changements à venir plutôt que les subir. Face à l’urgence climatique, pourquoi décarboner la culture ? Quelle est est l'impact carbone du secteur ? Comment les structures culturelles peuvent-elles réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ? Nous répondons à ces questions.
Embarquons ensemble vers une culture décarbonée !
Le secteur culturel tient une place de choix dans la vie des Français. En 2022, 40 % des personnes âgées de 16 ans ou plus sont allées au moins une fois au cinéma, 22 % ont vu au moins un spectacle vivant au cours de l’année, et 32 % ont visité au moins un site culturel (musée, galerie, monument, site archéologique, etc.) selon l’Insee.
Le secteur culturel est riche de sa diversité. C’est tout un ensemble de disciplines rassemblées autour d'objectifs communs : raconter des histoires, créer du lien et transmettre notre identité culturelle.
Et pour cela, elle compte 8 branches :
La Culture est un secteur important pour l’économie française avec 45,3 milliards d’euros de valeur ajoutée et près de 740 000 personnes employées (1). Parmi les 145 000 structures, 97% emploie moins de 9 salariés !
Le secteur culturel est diversifié et hétérogène. Mais au-delà des chiffres, la culture française rayonne hors frontière. Écrivain, artistes, réalisateurs ou encore publicistes érigent la force culturelle de la France en Europe et à l’international.
Enfin, la culture joue aussi un rôle fondamental dans la cohésion sociale, la préservation du patrimoine, le sentiment d’appartenance ou le bien-être des citoyens.
Outre le caractère économique, la culture joue un rôle déterminant dans la création de nouveaux imaginaires collectifs et la diffusion des récits. Par ses diverses représentations, telles que la littérature, le cinéma, et l'art, elle façonne la perception et les valeurs de chacun, elle crée des liens entre les générations et révèle les évolutions sociales.
Cette capacité à structurer les pensées et les comportements se manifeste partout : dans les mythes fondateurs, les œuvres littéraires, les articles de presse, les productions audiovisuelles, les arts. Selon l'UNESCO, la culture est essentielle pour promouvoir la diversité et l'identité tandis que la Fondation Culture et Diversité souligne son importance dans l'éducation et l'inclusion sociale.
En définitive, elle est indispensable à notre société. Et c’est pourquoi nous devons la décarboner !
Fonte des glaciers, montées des eaux, le changement climatique montre déjà des bouleversement réels. Mais face à un réchauffement supérieur à 2°C, nous risquons un emballement immaîtrisable de ces phénomènes. Difficultés d’accès aux ressources vitales, crises sanitaires ou accélération des événements climatiques extrêmes, nous nous exposons à de multiples conséquences !
Identifier dès maintenant les risques climatiques, c'est pouvoir bâtir une stratégie de décarbonation pour rendre son établissement résilient. C'est aussi participer activement au monde de demain et inspirer les autres acteurs à rejoindre le mouvement.
Mais concrètement, quels sont les risques pour le secteur culturel ? On en distingue cinq : réglementation, marché et réputation, technologie et physique.
La lutte contre le changement climatique influence déjà les nouvelles lois au profit de la transition bas-carbone. Ces mesures peuvent impacter les établissements culturelles de plusieurs façons au cours des prochaines années :
Ces exemples illustrent pourquoi nous devons anticiper dès maintenant les évolutions réglementaires !
Les aléas climatiques extrêmes entraînent des risques pertes financières et de réputation quelque soit le secteur d'activité. En voici quelques exemples pour la culture :
Sans adaptation au changement climatique, ces aléas peuvent aussi ternir la réputation des organisations culturelles !
Ces risques correspondent à des futurs enjeux technologiques qui pourraient avoir un impact sur l’activité des structures culturelles tels que :
Enfin, le changement climatique affecte directement la santé humaine de plusieurs manières :
Le secteur culturel rassemblent les individus. Il est particulièrement vulnérable à ces crises sanitaires, comme l'a montré la crise du coronavirus de 2020.
Ces phénomènes sont amenés à se répéter de plus en plus fréquemment avec une intensité de plus en plus forte. Sans plan d’adaptation, la viabilité des établissements culturels est menacée. Mais en identifiant vos risques et vos dépendances, votre structure devient résiliente. Pour toutes ses raisons, il faut décarboner la Culture !
Et pour cela, amorçons notre réflexion en analysant l’empreinte carbone du secteur culturel.
Quelques chiffres pour démarrer : 1 tonne d’équivalent CO2 correspond à l’empreinte carbone mensuelle d’un Français ou à un aller simple Paris-New York en avion.
L'empreinte carbone du secteur culturel diffère selon les branches, les activités et les formats des œuvres.
Par exemple, les festivals ou les concerts ont une empreinte carbone élevée en raison des déplacements des spectateurs et des visiteurs. Un grand festival peut générer jusqu'à 28 000 tonnes équivalent CO2. C’est 14 000 aller-retours Paris-New York en avion !
Au contraire, les résidences d'artistes émettent moins de gaz à effet de serre, car les déplacements sont plus restreints et la création se concentre dans un lieu fixe. Cependant, gardons en tête que le transport des artistes, des décors et du public produisent la plupart des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Les installations artistiques ainsi que les infrastructures peuvent aussi s’avérer énergivores et donc engendrer des émissions de GES.
Enfin, l'impact carbone de la diffusion d'œuvres artistiques varie selon le canal de diffusion, le format et la qualité souhaitée. L’impact du numérique est souvent sous-estimé dans le secteur, alors qu’il représente un poste d’émission important et grandissant !
Or, 86 % des internautes français de 15 ans et plus ont consommé au moins un bien culturel dématérialisé selon le baromètre 2022 de l’ARCOM. C’est près de 45 millions de consommateurs !
💡 Bon à savoir : les biens culturels dématérialisés incluent musique, films, séries TV, jeux vidéo, livres, photos, logiciels, retransmissions sportives en direct, presse, podcasts, spectacles vivants et documentaires.
Le streaming vidéo représente à lui seul 58% de la bande passante numérique. Une heure de streaming vidéo émet environ 64 g CO2e. En comparaison, visionner l'intégrale de la série Friends - soit 10 saisons - émet presque autant de CO2e que deux aller-retours Paris-Marseille en TGV (source : impact CO2) !
Analyser l'impact carbone du secteur culturel est complexe. Édition de livres, tournées, expositions artistiques ou production audiovisuelle, chaque branche possède son propre fonctionnement et ses spécificités. Par ailleurs, les données sont souvent indisponibles car le secteur ne dispose pas des ressources ni des compétences nécessaires pour les collecter.
Néanmoins, les structures culturelles partagent des enjeux communs.
Les déplacements des publics et des équipes artistiques, la consommation énergétique des bâtiments et des équipements techniques, et l'alimentation génèrent la majorité des émissions de gaz à effet de serre du secteur.
💡 Bon à savoir : Les événements tels que les festivals, les sorties de résidence ou autres représentations, montrent eux aussi leurs propres spécificités lorsqu'on les isolent de la comptabilité globale des établissements. Ils peuvent être pris comme un produit à part entière.
Prenons l’exemple d’une salle de spectacle. Une salle de taille moyenne mesure environ 800m2 pour une jauge de 1000 places. Elle accueille 70 000 à 90 000 spectateurs à l’année et embauche en moyenne une quinzaine d’équivalent temps plein (ETP).
Le public et les artistes se déplacent pour la représentation. Il y a sûrement un espace restauration et un bar pour les spectateurs, peut-être un catering pour les artistes. La salle utilise également de l'énergie pour les lumières, le chauffage, le système sonore. Toutes ces activités génère des émissions de GES.
D’ailleurs, le Shift Project estime qu’une salle de spectacle moyenne en périphérie produit environ 1 500 tonnes d'équivalent CO2 par an, principalement en raison des déplacements des spectateurs et des équipes artistiques. Par rapport à nos mesures de référence, ce sont 750 aller-retours Paris-New York en avion !
Notre tour d’horizon carbone est fait. Creusons maintenant du côté des trois plus gros enjeux de décarbonation.
La mobilité, l’énergie et l’alimentation constituent la majorité des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Pourquoi l’impact carbone de ces trois postes d’émissions est-il si élevé ?
💡 Les postes d’émissions à suivre viennent de notre expérience dans l’accompagnement de structures culturelles sur la décarbonation de leurs activités. Ces postes peuvent différer d’une branche à l’autre, notamment pour le livre et la presse, les métiers d'art ou l’architecture.
La majorité des émissions proviennent du déplacement des publics, des artistes et des équipes. Cela en fait le poste principal d’émissions de gaz à effet de serre !
Selon le rapport “Décarbonons la Culture” du Shift Project, la culture et les loisirs sont la troisième raison de mobilité des Français derrière le travail et les achats. Mais ce n’est pas tout puisque 43 millions de touristes internationaux visitent nos institutions culturelles.
Le musée du Louvre reçoit tous les ans plus de visiteurs internationaux qu’il n’y a d’habitants dans les vingt communes les plus peuplées de France. La mobilité des visiteurs représentent plus de 99 % de son bilan carbone pour près de 4 millions de tonnes équivalentes de CO2 !
Lorsqu’on parle de mobilité, il faut distinguer les différents types de déplacement, car les modalités de transport et le calcul des émissions varient :
💡 Bon à savoir : mesurer la tonne de CO2 par collaborateur, par spectateur ou par entrée peut être une métrique pertinente pour le bilan carbone d’une structure culturelle.
Sans inclure les festivals, les déplacements du public pèsent lourd dans l’empreinte carbone des établissements culturels.
C’est le cas de la Biennale de Lyon. Dans sa stratégie bas-carbone 2022, la Biennale de la Danse montre que les déplacements des spectateurs contribuent pour 46% de son bilan carbone.
C’est aussi le cas des salles de concerts l’Autre Canal de Nancy et les 4Ecluse de Dunkerque, l'impact de la mobilité des publics monte à 68% et 61% de leur bilan carbone selon le rapport du projet Déclic ! (3)
Les déplacements des spectateurs font partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) les plus importantes du secteur culturel.
Pour quelle raison? La mobilité est le premier poste d'émission à l'échelle individuelle et le moyen de transport le plus utilisé reste la voiture. Les trajets en voiture représente environ 2.1 tonnes de CO2e par personne et par an. Elle a encore une place prépondérante dans nos vies actuelles. Or, c’est un moyen de transport qui génère d’importantes quantités de gaz à effet de serre.
Ces émissions de gaz à effet de serre sont aussi les plus difficiles à quantifier pour les établissements, car ce sont des données qui n'ont jamais été étudiées par l’écosystème culturel. Mais aujourd’hui, c’est en train d’évoluer. Grâce aux labels écoresponsables ou au calcul du bilan carbone, ces informations sont de plus en plus accessibles !
D'autre part, d’une structure à l’autre, l'impact carbone des déplacements varie. Prenons l’exemple du Périscope et de la Tannerie, deux lieux culturels à la programmation riche. Les deux salles accueillent un grand nombre de spectateurs chaque année.
L’un se situe en plein Lyon, l’autre à Bourg-en-Bresse. La Tannerie attire beaucoup de visiteurs des villes et des villages aux alentours, son empreinte carbone est plus élevée que celle du Périscope qui s'appuie sur les transports en communs.
Le poids de la mobilité des publics varie selon le nombre de spectateurs, la distance parcourue, l'accessibilité du lieu et le mode transport. Mais en développant nos infrastructures autour des transports bas-carbone - comme le train ou les transports en commun- et en instaurant des actions incitatives, alors on peut réduire ces émissions !
Les déplacements nationaux ou internationaux des artistes et des œuvres contribuent eux aussi à l’empreinte carbone du secteur. Les tournées, les carrières internationales ou encore la mondialisation poussent les artistes à effectuer leurs trajets en avion, en camion, ou en tour-bus.
Si nous reprenons l’exemple du Périscope, la salle lyonnaise accueille des artistes venus de tout horizon. Pour l’année 2019, le déplacement des artistes compte pour 35% de son bilan carbone ! En ajoutant les 18% de déplacements visiteurs et les déplacements professionnels et domicile-travail (13%), la mobilité représente 66% du bilan carbone du Périscope, soit les deux-tiers de ses émissions de gaz à effet de serre ! (4)
C’est aussi le cas du Kabardock, salle de concert réunionnaise de taille moyenne. En 2022, le déplacement des artistes pesait pour 34% de son bilan carbone et celui des publics représentait 32% !
Mais là encore, les mœurs évoluent. Le groupe de rock alternatif Shaka Ponk a décidé en 2023 d’arrêter les tournées pour des raisons écologiques. En 2024, c’est le festival marseillais Le Bon Air qui a déprogrammé l’artiste I Hate Models à cause de sa venue en jet privé. Avec des prises de positions fortes des acteurs culturelles, les pratiques peuvent changer !
Pour finir, les œuvres d'art voyagent souvent en avion pour des ventes ou des expositions temporaires. Cela alourdit considérablement le bilan carbone des musées et des galeries. Dans son rapport d’impact environnemental sur ’exposition “Expérience Goya” qui s’est tenu d’octobre 2021 à février 2022, le Palais des Beaux-Arts de Lille mentionne 36 tonnes d’équivalent CO2 émises pour le transport des œuvres, soit 20 aller-retour Paris-New York en avion ! (5)
Enfin, les déplacements professionnels sont le troisième volet de la mobilité culturelle. Ils comprennent :
Prenons l’exemple des tournages de films et des séries. Ils impliquent des déplacements fréquents pour les équipes techniques, les acteurs et les équipements lourds. Les équipes et le matériel se déplacent souvent en avion lors des tournages. Selon l’étude d’impact d’Ecoprod, les transport représente en moyenne 32% du bilan carbone des productions audiovisuelles !
C’est pourquoi un film avec des lieux de tournage dispersés géographiquement aura un impact carbone élevé, car les vols et les transports sont importants.
La consommation énergétique est une autre source significative d'émissions de GES. Les bâtiments culturels tels que les musées, les théâtres ou les cinémas sont énergivores en raison des grandes superficies à chauffer, à climatiser, à éclairer ou à alimenter en équipements techniques.
Les émissions de GES sont surtout dues à l'utilisation d'énergie fossile comme le gaz.
La consommation énergétique d’une petite salle de cinéma en périphérie émet environ 24 tonnes de CO2e annuelles, soit 15% de son bilan carbone !
Une scène nationale, quant à elle, peut consommer jusqu’à près de 1 000 MWh (mégawatt par heure) par an d’électricité pour son éclairage, sa climatisation et le fonctionnement de son matériel de scène. En comparaison, une machine à laver consomme seulement 191 kWh par an !
Enfin, les musées et les galeries nécessitent un contrôle climatique strict pour la conservation des œuvres ce qui induit une grosse dépense énergétique.
💡 Bon à savoir : les infrastructures reposent encore trop sur les énergies carbonées, comme le gaz. Malheureusement, la plupart des structures culturelles sont locataires de leurs bâtiments ce qui peut rendre la décarbonation difficile. En se regroupant, les structures peuvent porter leur voix auprès de leur propriétaire ou de leur collectivité. Les réseaux sont aussi le moyen de porter des messages collectifs !
Des initiatives comme l'installation de chaudières à biomasse ou le raccordement au réseau de chaleur de la ville peuvent réduire significativement les émissions comme le montre la Papeteries de Vizille ou le CNAC le centre national des arts du cirque !
L'alimentation contribue aux émissions de GES du secteur lors des événements culturels, mais pas que ! Repas collaborateurs, résidences d’artistes, restauration des salles de concert, tournées, beaucoup de lieux et de productions culturelles déploient un catering ou autre food trucks pour rassasier les publics, les artistes et les équipes.
La consommation de viande, en particulier le bœuf, est une source majeure d'émissions. À valeur nutritive équivalente, un repas avec du bœuf relâche autant d’émissions de GES que 13 repas végétariens !
L’étude menée par le projet Déclic sur un 14 salles de concert montre que les achats pour la restauration et le bar représentaient 21% de leurs émissions de GES.
En 2019, le Hellfest a distribué 440 000 litres de bière. Selon le Shift Project, si la bière vendue provient d’un pays voisin et de l’agriculture dite « conventionnelle », son impact carbone s’élève à environ 600 tonnes de CO2e, soit 300 aller-retours Paris-New York !
Mais ce chiffre descend à environ 450 tonnes de CO2e pour une bière locale et biologique.
En outre, le gaspillage alimentaire et les déchets contribuent à augmenter l'empreinte carbone des événements culturels.
Vous connaissez désormais les trois plus grands postes d’émission du secteur culturel. Dorénavant, une question s’impose : quelles actions mettre en place pour réduire ses émissions ?
Agir sur la mobilité, l’alimentation et l’énergie, vous permets déjà réduire significativement leurs émissions de gaz à effet de serre !
Étude des publics, sensibilisation, réaménagement des plannings ou de la programmation, il existe plusieurs leviers à activer pour réduire les émissions de mobilité :
Maîtriser la consommation énergétique des infrastructures culturelles lorsqu'on est locataire peut s'apparenter à un défi. Mais là encore vous pouvez agir de différentes manières :
Avec quelques ajustements logistiques, vous pouvez déjà avoir un impact notable sur le poste alimentaire :
Mais ce ne sont pas les seuls leviers. La force du collectif est une des ressources les plus puissantes !
Regrouper ses efforts et mettre en place des initiatives communes sont des moyens redoutables pour diminuer durablement ses émissions. Mais c’est aussi une manière de créer des réseaux et des partenaires sur lesquels s’appuyer !
La mutualisation des ressources permet de partager les coûts, les risques, de créer des dynamiques de solidarité et de profiter de la force du nombre ! Et pour cela, vous pouvez :
Pour finir, la force du collectif réside dans sa capacité à porter des sujets communs pour mieux faire entendre sa voix. Et pour cela, rien de tel que :
Ces actions sont une première piste de réflexion, mais la liste n’est pas exhaustive. À vous de créer votre plan d’action climat en fonction de vos besoins et surtout de vos possibilités !
Pour aller plus loin, nous avons rédigé un guide de décarbonation du spectacle vivant. Ce guide est conçu comme un référentiel pour mettre en place votre plan d'action !
Ce que vous devez retenir, c'est que les structures culturelles peuvent minimiser leur impact carbone grâce à quatre leviers principaux :
Pour décarboner la culture, le dialogue est l'atout le plus puissant. Un dialogue entre tous les acteurs culturels : structures, spectateurs, artistes et pouvoirs publics.
Pourquoi ? Pour mutualiser les efforts, pour avancer plus vite, main dans la main et pour agir le plus efficacement possible.
Et pour aller plus loin, nous avons réuni six acteurs du secteur culturel lors d’un webinaire pour parler leviers d’action et retours d’expériences !
L’association Arviva met aussi à disposition des structures culturelles beaucoup de ressources pour se former aux enjeux climatiques, calculer son bilan carbone et construire son plan d’action climat.
Sinon, nous sommes des expert-es du bilan carbone et de la stratégie climat. Depuis 2020, nous avons accompagné plus de 300 organisations, dont 50 dans le secteur culturel ! Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !
Sources
(1) Chiffres Clés 2023 de la culture et de la communication
(2) Décarbonons la culture ! Shift Project
(3) Décarbonons le live collectivement
(4) Stratégie Climat 2019-2030 du Périscope
(5) RAPPORT D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL - PBA LILLE
(5) Guide de décarbonation du spectacle vivant
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